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This post originally appeared in my Substack newsletter.

Lots of bike rides, a bit of transit, some walking, one taxi trip, and (gasp!) a drive at the very end of the very last day of the week. That’s what my Week Without Driving looked like.

Last week, a group of Ottawa organizations who focus on sustainable mobility invited residents to participate in the #weekwithoutdriving, a North American initiative to help “uncover new ways to make our transportation system more accessible and equitable by experiencing it firsthand”.

Organizers asked us to share experience during the week through pictures and video, and to reflect about the experience: Was it easy? Difficult? Why? What would need to change if you were not able to drive?

Some of my thoughts and observations:

1. A week without driving is not a big stretch for me. On a typical week, I would estimate at least 80% of my travel is without a car. I am fortunate to live very close to my office in Stittsville (<10 minutes by bike, <20 minutes walking), and I am within a 12-minute walk to three all-day OC Transpo routes.

2. The week Ottawa was perfect for cycling: warm, sunny, and dry. Rainy or cold weather would have complicated things. All of my cycling trips could have been replaced with bus or walking, but I would not have had the same level of flexibility or efficiency.

3. Strava tells me I biked over 125 kilometres over the week. These were almost all short trips, 2km-10km. The time for most of those short trips is comparable to driving a car.

4. I did one long recreational bike ride, from Stittsville to Highway 7 along the Trans Canada Trail. I rode past Doug, a familiar face in Stittsville. He’s an adult with a disability who gets around everywhere on his trike, always wearing a bright green safety vest. That trike gives him a tremendous amount of freedom and mobility, when the weather co-operates.

5. The OC Transpo route that I used the most was the 163, a new route launched in April that travels east-west through Stittsville and Kanata South. An incredibly useful route, going by community facilities, shopping, schools, and more.

6. My worst experience was an evening trip back from City Hall to Stittsville. Our committee meeting ran late and off-peak bus service, combined with LRT-related detours, made the commute back nearly two hours. It will be a lot faster once LRT opens to the west end, but that’s still 15-18 months away.

7. On Friday night my partner & I took Route 62 to a fundraising event in Kanata, which included a welcome autumn walk through leafy Beaverbrook on the way there.

8. We just missed the 62 home at the end of the evening (our fault, not OC Transpo’s), so instead of waiting 30 minutes for the next bus, we took an Uber. It cost $22, compared to $8 for two of us on the bus.

9. On Saturday we celebrated the “pre-opening” of Robert Grant Avenue, where we invited folks to leave their car at home and bike/walk/run/roll on the soon-to-be-opened street. It was my favourite day of the week with a few hundred people joining us. People will come out in droves if you build convenient, accessible, and safe infrastructure.

10. Over the course of the week I postponed one meeting in Blackburn Hamlet because it was just too far to travel without a car in a reasonable time frame. And I have some dry cleaning ready to pick-up that I put off to this week because it would have been impractical to carry it on my bike, and a pain on the bus.

11. The drive at the very end of the week was a last-minute request from my daughter for a drive home from work. With LRT offline for maintenance on the weekend, she was facing a long bus ride home versus a faster pick-up from me. All good.

Thanks to Bike Ottawa, Ecology Ottawa, For Our Kids Ottawa-Gatineau, Ottawa Transit Riders and Strong Towns Ottawa for encouraging Ottawa residents to take part.


CARNET : (Presque) une semaine sans conduire

Cet article a été publié à l’origine dans mon bulletin d’information Substack.

Beaucoup de balades à vélo, un peu de transport en commun, un peu de marche, un trajet en taxi, et (oh!) un trajet en voiture à la toute fin du tout dernier jour de la semaine. C’est à ça qu’a ressemblé ma Semaine sans conduire.

La semaine dernière, un groupe d’organisations d’Ottawa axées sur la mobilité durable a invité les résidents à participer à la #weekwithoutdriving, une initiative nord-américaine visant à « découvrir de nouvelles façons de rendre notre système de transport plus accessible et équitable en le vivant directement ».

Les organisateurs nous ont demandé de raconter notre expérience au cours de cette semaine au moyen de photos et de vidéos, et de réfléchir à cette expérience : Est-ce que c’était facile? Difficile? Pourquoi? Qu’est-ce qui devrait changer si vous ne pouviez pas conduire?

Voici quelques-unes de mes réflexions et observations :

  1. Une semaine sans conduire, ce n’est pas un problème pour moi. Au cours d’une semaine typique, j’estime qu’au moins 80 % de mes déplacements se font sans voiture. J’ai la chance d’habiter tout près de mon bureau à Stittsville (à moins de 10 minutes en vélo, à moins de 20 minutes de marche), et je suis à 12 minutes à pied de trois circuits d’OC Transpo en service toute la journée.
  2. Cette semaine-là, le temps à Ottawa était parfait pour faire du vélo : chaud, ensoleillé et sec. La pluie ou le froid aurait compliqué les choses. Tous mes voyages à vélo auraient pu être remplacés par l’autobus ou la marche, mais je n’aurais pas eu la même souplesse ou efficacité.
  3. L’application Strava me dit que j’ai parcouru plus de 125 km à vélo durant cette semaine. C’étaient presque tous des trajets courts, de 2 km à 10 km. Le temps qu’il a fallu pour parcourir la plupart de ces petits trajets est comparable à celui qu’il m’aurait fallu en voiture.
  4. J’ai fait une longue balade récréative à vélo, de Stittsville à la route 7 le long du Sentier transcanadien. Je suis passé devant Doug, un visage familier à Stittsville. C’est un homme en situation de handicap qui se déplace partout sur son tricycle; il porte toujours un gilet de sécurité vert vif. Ce tricycle lui donne une liberté et une mobilité phénoménales, quand la météo le permet.
  5. Le circuit d’OC Transpo que j’ai le plus utilisé était le 163, un nouveau circuit lancé en avril qui traverse Stittsville et Kanata-Sud d’est en ouest. Un circuit extrêmement utile, passant par les installations communautaires, les commerces, les écoles, et plus encore.
  6. Ma pire expérience a été un retour en soirée de l’hôtel de ville à Stittsville. Notre réunion de comité s’est terminée tard, en dehors des heures de pointe du service d’autobus, et il y avait des détours liés au train léger sur rail. Il m’aura fallu près de deux heures rentrer à la maison. Ce sera beaucoup plus rapide une fois que le train léger sur rail ouvrira vers l’ouest, mais il faudra encore patienter 15 à 18 mois.
  7. Vendredi soir, ma partenaire et moi avons pris l’autobus 62 pour nous rendre à une des collectes de fonds à Kanata. Nous avons pu profiter d’une agréable promenade automnale à travers le quartier verdoyant de Beaverbrook en chemin.
  8. On a juste manqué l’autobus 62 pour rentrer à la fin de la soirée (c’est notre faute, pas celle d’OC Transpo). Alors au lieu d’attendre 30 minutes pour le prochain autobus, on a pris un Uber. Ça nous a coûté 22 $, comparé à 8 $ pour deux en autobus.
  9. Samedi, nous avons célébré la « préouverture » de l’avenue Robert Grant, où nous avons encouragé les gens à laisser leur voiture à la maison et à profiter de la rue bientôt ouverte pour se déplacer à vélo, à pied, en courant ou en roulant. Ça a été ma journée préférée de la semaine, avec quelques centaines de personnes qui se sont jointes à nous. Si l’on met en place une infrastructure pratique, accessible et sécuritaire, les gens sont nombreux à se déplacer.
  10. Au cours de la semaine, j’ai reporté une rencontre à Blackburn Hamlet parce que c’était trop loin pour m’y rendre sans voiture dans un délai raisonnable. Et j’avais des vêtements au nettoyage à sec à aller récupérer, mais j’y vais finalement cette semaine parce que ça n’aurait pas été pratique de le transporter à vélo, et ça aurait été pénible dans l’autobus.
  11. Le trajet en voiture à la toute fin de la semaine était une demande de dernière minute de ma fille pour rentrer du travail. Avec le train léger sur rail hors service pour cause d’entretien cette fin de semaine là, elle avait le choix entre un long trajet d’autobus pour rentrer ou un retour plus rapide si je venais la chercher. Tout est beau.

Merci à Vélo Ottawa, Écologie Ottawa, For Our Kids Ottawa-Gatineau, Usagers du transport en commun d’Ottawa et Strong Towns Ottawa d’encourager les résidents d’Ottawa à participer.